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Rétromobile 2022: Rétrospective Amédée Gordini

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Le salon Rétromobile 2022 proposera une exposition inédite entièrement dédiée à Amédée Gordini

 

Amédée Gordini, un destin exceptionnel, un constructeur de légende

 

 

Grande première dans l’histoire des salons automobiles, Rétromobile présentera une rétrospective dédiée au légendaire constructeur français, avec l’exposition de 9 voitures emblématiques.
D’année en année, le salon Rétromobile ne cesse de surprendre ses visiteurs avec des expositions et animations toujours plus étonnantes. Et la prochaine édition ne dérogera pas à la règle avec une exposition inédite : « la fabuleuse saga GORDINI », présentée par Rétromobile, en partenariat avec le Musée National de l’Automobile, Collection Schlumpf et l’historien Christian Huet.
Depuis le début des années 1930 et jusqu’à sa mort le 25 mai 1979, Amédée Gordini a tenu une place prééminente dans le sport automobile français. Mécanicien génial, il sut toujours, avec des techniques simples et des moyens limités, créer des châssis et des moteurs performants.
Pour rendre hommage au « Sorcier » (surnom décerné par le journaliste Charles Faroux après sa victoire aux 24 Heures du Mans de 1938), Rétromobile consacrera une exposition, historique et exceptionnelle à Gordini.

Petit focus sur Amédée Gordini et son grand destin

Amédée Gordini est né en 1899 à Bazzano en Italie, au même moment où commençait l’extraordinaire histoire de l’automobile. À 11 ans, déjà passionné par la mécanique, il quitte les bancs de l’école pour une place d’apprenti dans un garage de la région de Bologne. Très rapidement son esprit inventif fut remarqué, ce qui lui permit de commencer sa carrière de mécanicien et de rencontrer de grands noms de l’automobile comme Edoardo Weber et les frères Maserati. Après la première guerre mondiale, Gordini travaille sur des voitures d’exception comme Isotta-Fraschini, Bugatti et Hispano-Suiza. Peu après sa venue en France en 1925, il demande sa naturalisation et crée sa propre entreprise à Suresnes : c’est le début de la grande aventure Gordini.

1934 est marquée par le début d’une collaboration avec Henri-Théodore Pigozzi, Président de la société Simca qui construisait des Fiat sous licences en France. La première Simca Gordini sortie de l’atelier en 1937, était une biplace construite sur la base d’un châssis de Simca Cinq qui, avec ses 570 cm3, eut un beau palmarès avec le Record du Monde des 48 heures sur l’autodrome de Montlhéry à 103 km/h de moyenne et en 1938, aux 24 Heures du Mans avec une victoire de catégorie ou Amédée Gordini a été surnommé « Le Sorcier ». Dès 1939, le nom de Gordini était reconnu par les grands du monde de la compétition automobile. Il imposa rapidement sa présence comme constructeur dans de nombreuses épreuves.

©Rétromobile

En 1940, Gordini s’installe en face du Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Après la guerre, aidé par son sponsor Simca, il engage une nouvelle monoplace entièrement de sa conception qui, avec son petit moteur de 1100 cm3 d’origine Simca, atteignait 170 km/h. Cette merveille de mécanique lui permit de remporter le Grand Prix de Nîmes, le Bol d’Or et le circuit de Reims.

En 1948, il découvre le talent de Juan-Manuel Fangio, jeune pilote prometteur à qui il donne sa première chance et qui deviendra cinq fois champion du Monde. Ce dernier remporte le Grand Prix de Marseille en 1949 au volant d’une monoplace Gordini. Dès l’année suivante, sans sponsor, Gordini continua avec son bureau d’études et ses 45 employés, à construire des Formule 1, des Formule 2 et des Sport-Prototype qu’il engagea en compétition face aux grandes écuries avec, entre autres, les victoires de Jean Behra à Reims et Pau devant les Ferrari de la Scuderia. Malgré son acharnement, Amédée Gordini n’avait plus les moyens nanciers pour être compétitif.

©Rétromobile

En 1957, et après s’être engagée dans plus de 600 épreuves, Amédée Gordini renonce à la compétition et stoppe sa production d’automobiles de course dont seulement 33 châssis, de di érents types, furent réalisés. Il rejoint la Régie Nationale Renault sur le développement et la création de moteurs de compétition. Une collaboration qui durera 17 ans et qui commence dès 1957 la Dauphine Gordini. L’année 1964 fut marquée par le début de la carrière de la légendaire R8 Gordini, puis les années 1970 connurent les succès des Alpine Gordini, pour nir en 1974 par la Renault 12 Gordini qui fut la dernière à être ensorcelée. Amédée Gordini eut la satisfaction de connaître, en 1978 aux 24 Heures du Mans d’une Alpine V6 dont le moteur était badgé Gordini.

Quelles voitures seront présentées?

Cette rétrospective unique au monde de toute la production de l’ingénieur Amédée Gordini (de 1947 à 1971) proposera 9 voitures qui ont participé à la construction de la légende : Gordini Spider Simca 5Gordini Barquette Simca 8Gordini 37 S type 24 SGordini Barquette Simca 8Gordini 37 S type 24 SGordini 35 type 16Gordini 35 type 16 de Formule 1, Gordini 43 type 31S de Formule 1, Gordini 42 type 32Renault Dauphine Gordini ou encore la Renault 8 Gordini.

Rendez-vous sur le Salon Rétromobile Paris du 2 au 6 Février 2022.

©Rétromobile

Jonathan

contact@1001voituresanciennes.art

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